dimanche 17 juin 2012

[The Sweet Trilogy] Sweet Evil - 1 - de Wendy Higgins

4e de couverture:


"Et s’il y avait des adolescents dont le but dans la vie serait d’être de mauvaises influences pour les autres?

Telle est la réalité pour les fils et les filles des anges déchus.

Anna Whitt, tendre fille du sud Américain, est née avec un sixième sens : elle peut voir et sentir les émotions des autres personnes. Elle est consciente de la bataille qui se déroule en elle, un attrait inexorable vers le danger, mais Anna, l’ultime fille du bien, a toujours pu équilibrer la balance vers la lumière grâce à son côté angélique.  Ce n’est que quand elle a seize ans et qu’elle rencontre le séduisant  Kaidan Rowe qu'elle découvre son héritage terrifiant, et sa force de caractère est mise à l'épreuve.

Il est le garçon contre lequel votre père vous met en garde. Si seulement quelqu'un avait prévenu Anna.

Obligé de faire face à son destin, Anna va-t-elle embrasser son halo angélique ou son halo maléfique?"

Mon avis:


Elle a une belle robe. Elle semble guetter quelque chose ou quelqu’un. Il est tout en noir et ne semble pas s’être levé du bon pied. Elle est dans la lumière. Il est dans l’ombre. Il y a de la fumée et un paysage plutôt craignos... A ce stade, quand j’ai vu la couverture, je me suis immédiatement dit qu’il me le fallait.
Et j’ai bien fait de me le procurer car après l’avoir commencé un première fois et abandonné comme une vieille chaussette, j’y suis revenue et il passe finalement près du coup de cœur.
Sweet Evil c'est l’histoire d'Anna (Ann pour les intimes), jeune fille vivant avec Patti qui n’est pas sa mère, cette dernière étant décédée en lui donnant la vie. Quand à son père il est en prison depuis sa naissance. Elle n’a qu’ un ami, Jay, avec lequel elle parle de tout mais principalement de musique et de concerts. Et c’est justement à un de ses concerts qu’elle va rencontrer Kaidan (Kai pour les intimes). C'est l'archétype du jeune homme mystérieux et sexy. Sauf qu'en plus celui-ci possède un arbre généalogique vraiment tourné vers le côté obscur de la force (tam taammm tatammm, ahum).
Ces enfants des anges déchus que sont Ann et Kai, et les autres, ne sont pas libres d’aimer et encore moins de vivre. Ils sont la propriété de leurs pères qui les font travailler à la dépravation du monde en usant et en pervertissant les mœurs des humains. Ils doivent par exemple les amener à la luxure, à la gourmandise, à la tromperie, à la boisson et à la drogue. Ils sont les instruments de leurs démons de pères.
Autant être franche avec vous et vous dire de suite que les autres personnages de ce livre je m’en fou (ou alors peut être seulement Kopano) car ils ne m'ont pas été plus sympathiques que ça. Pour moi il manque énormément de travail sur les personnages secondaires et de développement à ce niveau là. Mais les scènes intenses qui font naitre des papillons dans le ventre que nous propose l’auteur entre Ann et Kai valent bien qu’on lui pardonne ce manquement. J’ai adoré et savouré chacune de leur rencontre, pris mon pied pendant leur voyage jusqu’en Californie et sentie toute la douleur que leur procure leur passion interdite. Kai est un vrai mauvais garçon et va plus d'une fois le prouver à Ann, pour notre plus grand plaisir.
L’histoire est plutôt originale et bien menée même si je note une vraie cassure du rythme vers le milieu du livre qui m’a un peu gênée et quelques incohérences mineures. Je trouve que l’auteur a su mettre du caractère dans ce livre. Par contre, même en ayant un niveau d’anglais correct, on peut avoir du mal avec les abréviations que l’auteur utilise pour certains mots et à comprendre certaines expressions plus compliqués.
En bref?? Un premier tome d'une trilogie que j'ai vraiment aimé. J'ai adoré Ann et Kai (bon, surtout Kai hein !) et j'en redemande encore et bien plus. J'attend cependant que la suite soit un peu plus égale au niveau du rythme. 

«----´¯`----» 

Mon passage préféré :
p. 240 : "Oh dear Lord. I was in love with him. And there wasn't a thing on earth , in heaven, or in hell that could have stopped me.
In that moment of shocking realization, he turned to me and stared. My emotional guard was down. I snapped my mind back into hiding mode, but it was to late. He'd seen it. I held my breath for his reaction. He closed his eyes and let his heasd drop to his chest, posture slumping. Not the response of my dreams."

----------
Article transféré de mon ancien blog

lundi 11 juin 2012

[Kate Daniels] Tomes 1 à 4 de Ilona Andrews



4e de couverture du Tome 1:


" À Atlanta deux réalités s'opposent : celle de la technologie et celle de la magie.
Pendant une vague magique, les mages sauvages lancent leurs sorts et des monstres apparaissent, les armes à feu refusent de fonctionner et les voitures ne démarrent plus. Puis la vague se retire aussi vite qu'elle est venue en laissant derrière elle toutes sortes de problèmes paranormaux. Nous vivons une époque dangereuse. Mais dans le cas contraire, je serais au chômage. Quand les gens ont des ennuis qui relèvent de l'occulte et que la police ne veut ou ne peut pas régler, on fait appel aux mercenaires de la magie comme moi.
Mais quand un nécromancien anéantit la seule famille qui me reste, je n'attends plus les ordres et je dégaine mon sabre. "


Mon avis pour les 4 tomes:


Curran par ci, Kate par là....A force d’en entendre parler ma curiositéé a été piqué, c'était inévitable. J’ai attendu, attendu et finalement craqué pour le premier tome. Et très vitre j’ai commandé la suite parce que j’ai vraiment accroché à cet univers particulier.
Je peux comprendre que certaines personnes n’aient pas réussi à aller plus loin que le premier tome étant donné la complexité du monde dans lequel nous plonge l’auteur. Pour resituer rapidement, nous nous embarquons dans un futur pas si lointain où la magie a pris une place énorme dans la vie des gens. Les vagues de magie viennent s’opposer aux vagues techs qui représentent les moments où ce qui es magique est le plus faible et laisse la technologie reprendre ses droits. Dans cet univers sans cesse en mouvements et bien délabré, vivent des humains lambdas... et puis les autres. Ces autres sont des humains dotés de magie, des chageforme, des vampires, des nécromanciens, des dieux, etc. Tout ce joli petit monde cohabite en plus ou moins bons termes avec ou sans l’aide des différents "policiers" magiques organisés en quelques entreprises ou associations.  
Maintenant que nous avons établit le lieu parlons des personnages. Oh bien sur, il est évident que je suis tombée amoureuse de Curran (Currrraaaannnnnnnn !!!!!). Grand, beau, fort, léonin (au sens strict du terme), agaçant et tellement, tellement... gggrrrrrrr. Et je suis aussi tombée sous le charme de Kate. Elle a tout ce qui me plait dans une héroïne féminine de bit-lit : la grande gueule, la poigne, le bon sens (m’enfin, peut être pas toujours) et surtout un sens de l’humour et de l’auto dérision de compétition. Mais on aurait tort de s’arrêter à ses deux seuls personnages pour résumer cette saga. En effet, l’auteur a pris grand soin de donner un caractère propre et une originalité à tous ses personnages. Derek, Bran, Jim, Erra, Julie, Andrea, Raphael, Saiman et les autres ont tous un petit quelque chose qui fait que l’on s’attache à eux et qu’on aime les retrouver.
Quand aux intrigues de ces quatre tomes, même si je n’ai pas toujours réussi à tout suivre clairement, j’aime la manière dont l’auteur alterne révélations, complications et combats. Elle nous propose des livres avec des dosages parfaitement maîtrisés et un sens du rythme parfait. J’aime son écriture fluide, proche du réel (vous la verriez vous Kate parler comme une duchesse ??) et stimulante pour notre imaginaire.
En bref ? Avec ses personnages hauts en couleurs, son univers inédit et riche, et la plume entraînante de l’auteur, cette saga m’a vraiment fait passer d’excellents moments. J’ai beaucoup ritfrissonner et même parfois eu la larme à l’œil. Je plébiscite et recommande sans réserves !

«----´¯`----» 

Citation préférée (même si toutes les blagues de Kate mériteraient de figurer ici !) :
Tome 4, p. 241 : « - Tu veux me déchirer la jugulaire avec les dents ? (Il exposa son cou épais). Les carotides, c’est mieux.
- Mes dents sont trop petites. Je ne causerais pas assez de dommage pour que tu saignes à mort […]
- Voilà. (Il me tendit son cou si près de mes lèvres que je sentis la chaleur de sa peau. Son souffle était chaud contre mon oreille ; sa voix, réduite à un grondement rauque). Tu me manques.
Pas possible.
- Je m’inquiète pour toi. (Il pencha la tête et me regarda dans les yeux.) Je m’inquiète que quelque chose de stupide t’arrive, que je ne sois pas là et que tu disparaisses. Je m’inquiète de ne jamais pourvoir te sortir de ma tête. »

----------
Article transféré de mon ancien blog