jeudi 26 juillet 2012

[Les Vampires de Chicago 5] Morsures en eaux troubles de Chloe Neill

4e de couverture:


"Avec la multiplication des manifestations contre les vampires et la ville qui menace d’adopter une loi sur le fichage des surnaturels, les temps n’ont jamais été aussi durs pour les créatures à crocs. Mais lorsqu’un sort fait virer au noir absolu le lac Michigan, la situation risque de dégénérer totalement. Merit doit mener l’enquête pour découvrir l’identité du responsable et l’arrêter avant qu’il ne soit trop tard, pour les vampires comme pour les humains..."


Mon avis:


Après une attente que je qualifierais d'interminable étant donné la fin du tome 4 (qui était un réelle torture), j’ai enfin pu me procurer et lire le dernier né de la saga Les Vampires de Chicago. Cette attente aura valu le coup car, sans pour autant aller jusqu’au coup de cœur,  j’ai énormément aimé ma lecture.
Nous retrouvons Merit et les vampires Codogan une courte période après les évènements tragiques de la fin du dernier tome. Ils essayent d’avancer et de faire avec ce grand chamboulement dans leur vie. Merit est encore très affectée par la perte qu’elle a subit. Mais elle ne va pas avoir beaucoup de temps pour ressasser ses sombres pensées car une vague d’évènements magiques inexpliqués va frapper la ville et la mettre sans dessus dessous. Et c’est sans compter sur le curateur envoyé par le PG qui est bien décidé à pourrir la vie à tous les Cadogan.
Encore une fois la sauce a pris avec moiDès les premières pages j’ai senti ce qui fait que j’aime les écrits de Mme Neill. Elle manie avec beaucoup de savoir-faire et d’intelligence les outils d’un bon livre de bit-lit (action, humour, amour, sensations, mythes, etc.) et continu de nous proposer des personnages qui évoluent, qui sont attachants et humains (le comble quand on sait que ce sont des vampires pour la plupart). Merit est sans conteste une de mes héroïnes préférées du genre car il est facile d’en être proche. De plus elle est droite, juste, incisive et passionnée; tout ceci étant parfaitement dosé. 
L’écriture de l’auteur reste simple, fluide et sans fioritures, ce qui est un vrai plaisir. J’aime énormément son style qui me fait toujours passer un très bon moment. L’intrigue développée dans ce tome est bien ficelée et bien menée. Même si je me doutais de la fin (oui, j’avoue, j’ai feuilleté les dernières pages avant même de l’avoir commencé, je suis une vilaine curieuse) je n’ai pas eu un seul moment où j’ai pu mettre en doute les actions qui nous y amènent. Et je suis vraiment mais alors vraiment contente de ce dénouement que j’avais imaginé et espéré très fort pour qu’il se réalise, et ce dès la fin du tome 4 (allez-y, appelez-moi Mme Irma !).
En bref ? Un 5e tome qui est à la hauteur de mes attentes, sans fausses notes et mené avec beaucoup de savoir-faire. Encore une fois je suis sous le charme de cette saga et je n’attends maintenant qu’une chose : pouvoir lire le tome 6 parce qu’il promet!

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mardi 24 juillet 2012

Delirium - 1 - Lauren Oliver

4e de couverture:


" Lena vit dans un monde où l’amour est considéré comme le plus grand des maux. Un monde où tous les adultes de 18 ans subissent une opération du cerveau pour en être guéris. A quelques mois de subir à son tour « la Procédure », Lena fait une rencontre inattendue… Peu à peu elle découvre l’amour et comprend, comme sa mère avant elle, qu’il n’y a pas de plus grande liberté que laisser parler ses sentiments. Même si cela implique de quitter ses certitudes…
« Ils prétendent qu’en guérissant de l’amour nous serons heureux et à l’abri du danger éternellement. Je les ai toujours crus. Jusqu’à maintenant. Maintenant, tout a changé. Maintenant, je préférerais être contaminée par l’amour ne serait-ce qu’une seconde plutôt que vivre un siècle étouffée par ce mensonge»." 


Mon avis:


Depuis sa sortie je n’en entends que du bien. Et comme parfois j’aime un peu aller à contre courant, j’ai attendu et encore attendu avant de me le procurer et ensuite encore un peu avant de le lire. J’avais commencé ce livre avec beaucoup d’espoirs qui ont vite été refroidis... Explications.
La lecture de ce livre s’apparente plus à un tour de montagnes russes qu’à une lecture proprement dite. J’ai d’abord commencé par un courent ascendant avec la découverte du genre, des personnages et de l’histoire. Puis j’ai été propulsée dans un courant descendant quand j’ai constaté le rythme lent et l’inexistence d’action. Heureusement un courant ascendant est arrivé avec l'apparition d’Alex qui a  toutefois vite été évincé par une nouvelle période de stagnation dans l’histoire, pour terminer par un fort courant ascendant. Ce n’est peut être pas une manière très conventionnelle de cataloguer une lecture mais c’est vraiment comme ça que je l'ai ressenti.
Pour entrer un peu plus dans les détails, je vais vous dire en deux points pourquoi j’ai du faire une pause de presque un mois avant de me décider à finir ce livre :
Le manque de dialogues.
OMG, je n’aurais jamais cru qu’un auteur puisse faire ça. Tout au long du livre j’ai été face à des tonnes et des tonnes de narration (oh enfer !!) qui s’enchainaient chapitre après chapitre, seulement entrecoupés par de courtes périodes de dialogues. Je me sentais noyée dans les descriptions, pensées et états d’âmes de Lena.
Le manque évident d’action.
Certes je ne m’attendais pas à un roman d’aventures mais ayant maintenant une certaine expérience de la dystopie, je m’attendais à ce qu’il y ai plus de mouvements, de rébellion et de, de, de... de quelque chose quoi ! Les scènes romantiques et les scènes d’action sont donc mes moments préférés du livre.
Mis à part ces deux points qui ont contribuer à me gâcher la lecture, j’ai quand même apprécié certaines choses comme les personnages. A certains moments mon affection pour Hana prenait le pas sur celle portée à Lena et vis versa. Cependant je n’ai pas spécialement réussi ni à m’identifier à elles ni a y m’attacher. J’ai aussi aimé la poésie de l'oeuvre même si le style ne m’a pas du tout convaincue. Certaines de ses réflexions sont à garder dans un coin de notre cerveau car elles sont vraiment censées. Et puis j’ai aussi aimé et même adoré la fin. Elle est pour moi la plus belle partie du roman. Elle est forte en émotions et on sent enfin que quelque chose se réveille.
En bref ?? Un livre qui fait naître des sentiments contradictoires en moi, entre le "j’ai bien aimé" et le "c’était quoi ça ?". J'admets que sa lecture n’a pas été faite dans un moment où j’avais la tête prête pour le style et sa nouveauté. Cependant, il est clair que ce qui m’a vraiment gênée est ce trop plein de narration. Si le tome 2 est totalement dans le même genre, je ne sais pas si je me laisserai tenter.

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mardi 17 juillet 2012

Retrouvailles Interdites de Kate Bridges

4e de couverture:


" Calgary (Canada), 1895.
Julia O'Shea enrage. Si elle veut continuer d'élever son fils décemment, elle doit sauver son journal de la faillite - et, pour cela, obtenir coûte que coûte une interview du scandaleux Ryan Reid, dont le retour inopiné à Calgaryfait déjà murmurer. Mais pourquoi faut-il que cet homme, qui peut aujourd'hui la sauver du naufrage, soit précisément celui qui l'a abandonnée autrefois ? Qui a disparu après avoir commis l'irréparable, alors qu'elle l'aimait passionnément, envers et contre tous ? Dieu merci, Julia ne se sent plus le cœur naïf et romantique. Désormais, elle est une femme. Une femme prête à affronter Ryan Reid sans payer le prix fort. "


Mon avis:


Gardé bien au chaud dans la PAL depuis plus d’un an pour un moment où je n’aurais vraiment pas envie de lecture sérieuse ou fantastique, ce fut enfin le moment de découvrir l’histoire de Julia et de Ryan.
Julia est une jeune femme -veuve- propriétaire d’une gazette locale qui ne paye pas de mine mais qui est sa fierté. Elle travaille d’arrache-pied pour obtenir des scoops et faire tourner son affaire. D’autant plus qu’elle a un employé à qui elle doit verser un salaire, son grand papa et son jeune garçon à charge. C’est une femme blessée dans son amour propre, manquant sacrément de force de caractère, qui s’apitoie quand même pas mal sur elle-même et qui a trouvé un souffre-douleur tout droit sorti de sa jeunesse pour passer ses rancunes et son amertume.
Ce bouc émissaire est nommé Ryan. Jeune homme d’une des familles les plus fortunées de la ville, il l’a cependant quittée (la ville, bien sûr) suite à une bagarre qui a mal tournée. Rebel, chercheur d'embrouilles et coureur de jupons émérite il s’est forgé une mauvaise réputation qui lui colle à la peau. Et quand après 10 ans d’absence sans aucune nouvelle il revient en ville on peut dire que ça jase et que tout le monde est sur lecoup, y compris Julia qui a trouvé là le scoop qu’il lui faut pour sauver son journal (et accessoirement sa misérable petite vie de femme pauvre qui s’auto apitoie sur elle-même et ressasse comme une litanie son passé ô combien douloureux).
C’est donc de là que nous commençons l’histoire qui, même si nous connaissons déjà la fin (qui a dit que les romans à l’eau de rose sont imprévisibles ??), a quand même réussi à me surprendre plus par la façon dont elleest écrite qu’a proprement parler par la manière dont elle est menée. Il faut savoir que l’auteur n’est pas allé bien loin dans le style et que tous les clichés du genre son présent (même l’éternel "Elle se sentait irrémédiablement attirée par lui" avec tout le tralala). Les ardeurs de chacun, leur sentiments, leurs raisons de ne pas se céder et surtout leur passé commun : tout est écrit de manière tellement banale que j’ai dû me faire violence pour ne pas lever les yeux au ciel (j’aurais eu une tendinite à force !). Ce que je trouve dommage dans ce genre de livres c’est que les auteurs reprennent tous le même vocabulaire, le même schéma et surtout les mêmes raisons et explications données par les personnages. Un peu de nouveauté ne ferait pas de mal pour changer.
Cependant, je ne peux pas dire que tout le livre comporte des points négatifs (j’ai quand même réussi à le finir non ?). J’ai aimé le développement fait par l’auteur sur le combat contre les incendies à cette époque coloniale en Amérique, en plus d’avoir eu une approche du monde du journalisme à une époque où les techniques modernes d’information n’existaient pas. De plus, grâce à l’auteur et a mon sens inné pour la contradiction, j’ai pu m’enrichir de quelques notions de culture générale sur l’invention des jeans et du stylo en faisant quelques recherches sur le net.
En bref ? Une romance pas extraordinaire dans la forme mais qui dans le fond est assez sympathique. Quelques redondances de style liées au genre qui peuvent devenir lassantes mais finalement rattrapées par l’envie de découvrir cette époque.

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dimanche 15 juillet 2012

[Queen Betsy] Vampire et Flippée - 6 - de M. Davidson

4e de couverture:


" Avec son mariage qui approche à grands pas, Betsy Taylor, la reine des vampires, sait déjà que les prochaines semaines ne seront pas de tout repos. Heureusement, garder son sang-froid, ça la connaît. Mais quand Sinclair, son fiancé, disparaît en même temps que ses amis et ses proches, Betsy commence à paniquer. Seule, inquiète pour les gens qu’elle aime, elle ne peut faire confiance à personne pour les retrouver et découvrir qui est derrière tout ça. Elle ignore encore que son enquête va changer la face du monde des vampires… "


Mon avis:


Après un tome 5 vraiment décevant (qui n’avait d’ailleurs pas fait l’objet d’une chronique tant j'avais eu du mal) je dois avouer que c’est un vrai plaisir de voir qu’ici nous avons un roman plus aboutis et plus passionnant. Même si il ne révolutionne pas la saga j’ai aimé retrouvé les remarques plus ou moins « gentille garce égoïste » de Betsy. Son franc parlé et son esprit tordu me font toujours aussi rire.
J’ai aimé le mystère gardé tout au long du livre sur les évènements bizarres qui se passent. J’avais un mauvais pressentiment grâce à quelque chose que j’avais lu dans le premier quart du livre mais quand ça c’est confirmé j’étais quand même étonnée. Les scènes Eric-Betsy sont bien moins présentes mais elles sont remplacées par des Bébé Jon-Betsy plus que savoureuses. Je ne peux pas m’empêcher de les imaginer tout les deux : lui le bébé aux grands yeux innocent et elle la vampire un peu folle et immature. Un sacré tableau !
Dans ce tome nous avons le plaisir de faire connaissance avec une meute de loups garous nommée « je cogne et ensuite je parle » (ahum, je plaisante…), ce qui apporte un petit plus. Je me souviens d’ailleurs de la scène pour les essayages de la robe de mariée de Betsy qui m’avait bien fait sourire.
En ce qui concerne l’écriture de Mme Davidson, je ne trouve toujours rien à redire. C’est frais, simple et aéré. Un vrai plaisir en somme. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé la note écrite par l’auteur (en plus de la dédicace qu’elle m'a faite bien sur hihi) au début du livre qui est comme une demande de pardon pour le désastre du tome 5.
En bref ? Un tome qui remonte la catastrophe du précédent et qui me donne envie de connaitre la suite. C’est encore une fois un moment de détente et de rire qui font du bien. 

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mardi 10 juillet 2012

Across the Universe - 1 - de Beth Revis

4e couverture:


" Prise au piège dans l'espace et gelée dans le temps, Amy est emmenée vers une nouvelle planète. Mais cinquante ans avant la date prévue d'arrivée, elle est violemment réveillée, victime  d'une tentative de meurtre. Maintenant Amy est perdue à bord et rien n'a de sens - elle n'a jamais été aussi seule.
Quelqu'un l'attend déjà. Il veut la protéger - et plus si elle lui en laisse la liberté.
Mais qui peut elle croire au milieu de tout ses secrets et mensonges? Un meurtrier est en liberté - et Amy n'a nul part où se cacher..."


Mon avis:


Vous êtes jeune. Vous avez la vie devant vous. Cette vie s’annonce radieuse sur cette terre que vous aimez, cette nature que vous appréciez à chacun de vos footings. Le soleil, les éléments et surtout les étoiles vous fascinent, vous font sentir vivante. Vos amis, votre famille et votre petit ami sont votre cocon de douceur protectrice contre la solitude. Et puis un jour vous signez avec vos parents pour une expérience inédite en direction d’une lointaine nouvelle planète, Centauri-Earth. Vous êtres cryogénisée et embarquée sur le Godspeed pour ne revoir la lumière du jour que 300 ans plus tard dans un environnement inconnu.
Tout aurait pu bien se passer si vous n’aviez pas été réveillée longtemps avant les autres et votre arrivée sur cette planète. Vous vivez maintenant dans un vaisseau étrange, où tout vous semble petit, factice et cloîtré. Vous vous rendez compte que vous êtes seule, plus seule que jamais vous ne l’avez étée et vous commencez à grattez le vernis extérieur de cette vie parfaitement organisée que mènent les habitants du vaisseau. Et c’est là que tout se complique... pour tout le monde.
Et en effet tout se complique, et pas qu’un peu car toute cette organisation de la vie sur le vaisseau qui nous est présentée au fil et à mesure du livre devient de plus en plus proche d’une dystopie. En effet, ce qui commence comme un bon livre de SF jeunesse bascule petit à petit vers le genre dysotpique moderne que nous connaissons aujourd’hui. C’est la première fois que je suis face à ce genre de concept et passé la surprise de la nouveauté je dois avouer que c’est assez bien pensé et que j’aime bien.
Les personnages principaux de ce livre sont Amy, jeune terrienne cryogénisée et Elder, un habitant et futur dirigeant du vaisseau qui les conduits vers Centauri-Earth. Nous passons d’un point de vue à l’autre à chaque chapitre ce qui nous permet d’avoir deux histoires qui sont tantôt en parallèle tantôt en commun. Amy est un personnage attachant sans toutefois être extraordinaire, il en va de même pour Elder. J’ai cependant beaucoup aimé la façon de penser d’Amy alors qu’elle est encore cryogénisée. J’ai aimé les flashbacks et ses remarques pertinentes sur la vie. Quant aux autres personnages comme Eldest (l’actuel dirigeant qui m’a fait froid dans le dos pendant les ¾ de ma lecture), Doc, Orion et Harley ils possèdent tous quelque chose à cacher, des secrets et des pensées que nous allons découvrir au fil et à mesure de notre avancée.
Le style de l’auteur est fluide et assez simple à comprendre. Le seul petit bémol vient du vocabulaire utilisé (aérospatial, SF, etc.) que je ne maîtrise pas et qui m’a un peu freinée dans certains passages. Le rythme du récit est assez lent, il y a peu d’action et (à mon grand désarroi) la romance promise entre les deux personnages est vraiment décevante.
Mais qu'à cela ne tienne car le concept de voyage spatial dans le but de coloniser une autre planète m’a séduit alors que je ne suis pas de prime abord une fan du genre. L’auteur réussi à nous faire vivre de l’intérieur l'enfermement dans cette boite de métal où les gens sont conditionnés et contraints de suivre des règles de survie pour le bien du vaisseau et surtout pour leur propre salut. A vous dire la vérité, moi qui ne suis pas claustrophobe, je me suis quelque fois sentie un peu oppressée par cet espace clos.
En bref ? Un premier tome à la couverture on ne peut plus magnifique qui nous pose les bases d’une SF/dystopie inédite mais très prometteuse. Elle manque cependant de travail sur la romance qui nous est promise. J’espère donc voir une évolution à ce niveau là dans la suite.

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Article transféré de mon ancien blog