[Le Dernier Jardin] Ephémère - 1 - de Lauren DeStefano

4e de couverture :

" Que faire de sa vie quand on connaît la date exacte de sa mort ?

L'humanité croyait son avenir assuré. La science avait créé des enfants parfaits, immunisés contre toutes les maladies.

Mais qui pouvait imaginer le prix à payer?

Car désormais, personne ne survit au-delà de vingt-cinq ans. Le monde a changé. Pour les jeunes femmes, la liberté n'est plus qu'un souvenir. Au nom de la survie de l'espèce, elles sont kidnappées et contraintes à des mariages polygames.

Rhine a seize ans. Quand elle se réveille dans une prison dorée, elle n'a qu'une idée en tête: fuir.

Qu'importe l'amour que lui portent son mari et ses sœurs épouses. Quand on n'a que quelques années à vivre, la liberté n'a pas de prix."

Mon avis :

Reçu au cours du SWAP Dystopie de l’an dernier, ce livre est resté un sacré moment dans ma PAL. J’en avais lu beaucoup d’avis très positifs et même un sacré nombre de coups de cœurs et au fond j'avais peur de me lancer…

La première chose qui m’avait attiré dans ce roman c’est son synopsis très alléchant qui nous promet l’histoire d’un combat pour la liberté, pour le choix de mourir libre. C’est un concept qui m’a beaucoup plu au cours de ma lecture, surtout au début du livre quand nous en sommes encore à la découverte de cet univers. Mais au fur et à mesure de mon avancée, mon entrain a été teinté d’un abominable sentiment de gâchis. En effet, l’auteur n’est pas assez allé au fond des choses. Il n’a pas creusé plus loin que la surface et s’est contenté de survoler cette immense problématique qu’est ce virus mortel. Alors oui ça me déçoit car je m’attendais à plus d’explications, plus de recherches et peut être même quelques petits complots gouvernementaux ou catastrophes.

Un autre point qui m’a titillé tout au long de ma lecture est cette histoire de mariage polygame. Je ne sais comment l’exprimer autrement mais, à la manière dont c’est décrit et dont les personnages le vivent, j’ai trouvé cela très malsain et insoutenable. Comment peut-on écrire ce genre de choses dans un roman YA ? Moi ça me dépasse…

J’avoue ne pas m’être attaché à un personnage en particulier. Je les aiment bien mais de loin parce que je n'ai pas réussi à m’identifier à eux. Je ne sais pas vraiment quoi penser d’eux et de leurs agissements. Je pense que si toute l'histoire aurait été plus approfondie, mon ressentis sur les personnages aurait été tout autre.

Bien heureusement il n’y a pas eu que du négatif dans ma lecture (sinon vous vous doutez bien que je ne l’aurais pas fini), car j’ai quand même apprécié la nouveauté de ce récit. Les points qui m’ont déplu ont quand même eu le mérite de créer une atmosphère dont on a du mal à se dégager même après avoir fini le livre et qui nous poussent à lire la suite pour savoir si les réponses cherchées s'y trouvent. D’autre part, l’écriture, bien que n’étant pas d’une poésie révolutionnaire, est plaisante. Alors même si des fois j’ai eu un peu de mal avec les personnages ou la légèreté dont fait preuve l’auteur sur les fondements de ce monde, j’ai pu me consoler avec ces mots qui se laissent lire tous seuls.

Au final, et même si j’ai plus ou moins axé mon avis sur le négatif, j’ai quand même apprécié ma lecture au point de vouloir lire la suite. Cependant, et c’est important de le noter, il va falloir que je trouve mon compte dans ce 2^e tome car j’attends énormément d’explications sur cet univers.

                                                                                                          «----´¯`----» 

Les ingénieuses couvertures de la trilogie: