mardi 24 juillet 2012

Delirium - 1 - Lauren Oliver

4e de couverture:


" Lena vit dans un monde où l’amour est considéré comme le plus grand des maux. Un monde où tous les adultes de 18 ans subissent une opération du cerveau pour en être guéris. A quelques mois de subir à son tour « la Procédure », Lena fait une rencontre inattendue… Peu à peu elle découvre l’amour et comprend, comme sa mère avant elle, qu’il n’y a pas de plus grande liberté que laisser parler ses sentiments. Même si cela implique de quitter ses certitudes…
« Ils prétendent qu’en guérissant de l’amour nous serons heureux et à l’abri du danger éternellement. Je les ai toujours crus. Jusqu’à maintenant. Maintenant, tout a changé. Maintenant, je préférerais être contaminée par l’amour ne serait-ce qu’une seconde plutôt que vivre un siècle étouffée par ce mensonge»." 


Mon avis:


Depuis sa sortie je n’en entends que du bien. Et comme parfois j’aime un peu aller à contre courant, j’ai attendu et encore attendu avant de me le procurer et ensuite encore un peu avant de le lire. J’avais commencé ce livre avec beaucoup d’espoirs qui ont vite été refroidis... Explications.
La lecture de ce livre s’apparente plus à un tour de montagnes russes qu’à une lecture proprement dite. J’ai d’abord commencé par un courent ascendant avec la découverte du genre, des personnages et de l’histoire. Puis j’ai été propulsée dans un courant descendant quand j’ai constaté le rythme lent et l’inexistence d’action. Heureusement un courant ascendant est arrivé avec l'apparition d’Alex qui a  toutefois vite été évincé par une nouvelle période de stagnation dans l’histoire, pour terminer par un fort courant ascendant. Ce n’est peut être pas une manière très conventionnelle de cataloguer une lecture mais c’est vraiment comme ça que je l'ai ressenti.
Pour entrer un peu plus dans les détails, je vais vous dire en deux points pourquoi j’ai du faire une pause de presque un mois avant de me décider à finir ce livre :
Le manque de dialogues.
OMG, je n’aurais jamais cru qu’un auteur puisse faire ça. Tout au long du livre j’ai été face à des tonnes et des tonnes de narration (oh enfer !!) qui s’enchainaient chapitre après chapitre, seulement entrecoupés par de courtes périodes de dialogues. Je me sentais noyée dans les descriptions, pensées et états d’âmes de Lena.
Le manque évident d’action.
Certes je ne m’attendais pas à un roman d’aventures mais ayant maintenant une certaine expérience de la dystopie, je m’attendais à ce qu’il y ai plus de mouvements, de rébellion et de, de, de... de quelque chose quoi ! Les scènes romantiques et les scènes d’action sont donc mes moments préférés du livre.
Mis à part ces deux points qui ont contribuer à me gâcher la lecture, j’ai quand même apprécié certaines choses comme les personnages. A certains moments mon affection pour Hana prenait le pas sur celle portée à Lena et vis versa. Cependant je n’ai pas spécialement réussi ni à m’identifier à elles ni a y m’attacher. J’ai aussi aimé la poésie de l'oeuvre même si le style ne m’a pas du tout convaincue. Certaines de ses réflexions sont à garder dans un coin de notre cerveau car elles sont vraiment censées. Et puis j’ai aussi aimé et même adoré la fin. Elle est pour moi la plus belle partie du roman. Elle est forte en émotions et on sent enfin que quelque chose se réveille.
En bref ?? Un livre qui fait naître des sentiments contradictoires en moi, entre le "j’ai bien aimé" et le "c’était quoi ça ?". J'admets que sa lecture n’a pas été faite dans un moment où j’avais la tête prête pour le style et sa nouveauté. Cependant, il est clair que ce qui m’a vraiment gênée est ce trop plein de narration. Si le tome 2 est totalement dans le même genre, je ne sais pas si je me laisserai tenter.

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Article transféré de mon ancien blog

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