mardi 28 août 2012

[Midnighters] L' Heure secrète - 1 - de Scott Westerfeld

4e de couverture:


" Il existe une ville, aux Etats-Unis, où le temps s'arrête à minuit. Plus un être ne bouge, tout semble figé... S'ouvre alors l'heure secrète. Le monde appartient aux darklings, des créatures maléfiques qui rodent dans les ténèbres. Seuls quelques ados, nés à minuit pile, sont capables d'évoluer dans cet espace-temps. Ils se surnomment entre eux les midnighters. Tous ont des pouvoirs spéciaux. Tous, sauf Jessica Day. Pourtant, les créatures de l'ombre sentent en elle un danger redoutable et sont prêtes à l'éliminer... "


Mon avis:


Reçu au cours du SWAP Dystopie de la part de Julia, ce livre est le premier tome d’une trilogie d’un auteur que j’ai découvert grâce à sa saga Uglies. J’avais adoré l’histoire et le style et j’ai cru que je retrouverais la même magie avec ce livre mais j’ai vite déchanté.
L’auteur a choisit un style vraiment trop jeunesse et utilise plus d’une fois des formes simplistes et des raccourcis trop gros pour que l’on puisse passer outre. Les personnages sont peux recherchés, plats et sans grand intérêt. J’ai eu du mal à les discerner les uns des autres car ils n’ont pas spécialement de traits de caractère propres pour en faire des personnages à proprement parler. C’est dommage car avec un peu plus de profondeur il y aurait eu possibilité de faire quelque chose de bien meilleur.
L’histoire en elle-même est originale et inédite pour moi. Le monde qui s’arrête de tourner pour tous sauf pour un petit cercle d’élus qui ont des pouvoirs et doivent se battre contre des forces très anciennes, leurs moyens de défense primaires, etc. sont des idées que j’ai su apprécier. Il y a eu un véritable travail de la part de l’auteur à ce niveau. Là où il en manque, en revanche, c’est dans la forme des phrases, des dialogues et des pensées. Je vous ai d’ailleurs sélectionnés quelques citations qui m’ont soit exaspéré, soit fait rire :
p. 154 : « Il souriait de nouveau. Jessica s’aperçut qu’elle aimait bien le sourire de Jonathan ».
p. 171 : « Sa voix était curieusement fêlée, et elle se demanda si elle s’était cogné la tête. Elle éprouva un vertige : souffrait-elle d’une commotion cérébrale, ou était-elle en train de tomber amoureuse ? »
p. 271 : « Quelqu’un apporta même un panneaux indicateur planté dans une pièce de béton, et tout le monde rit et applaudit quand il se tordit dans le feu et noircit. Jessica espérait que personne n’aurait d’accident de la route à cause de cette soirée. »
p. 298 : « Sous la peau du darkling roulaient des muscles durs comme des boutons de porte. »
Et ceci n’est qu’un échantillon du style employé qui, je le répète, est vraiment passable.
Pour conclure, je dois dire que je suis quand même assez déçue par cette lecture. Je ne m’attendais pas à quelque chose d’aussi peu travaillé et simpliste. Il m’est arrivé plusieurs fois d’avoir envie de stopper ma lecture et c’est ce qui me fait dire que je ne lirais surement pas la suite.

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Article transféré de mon ancien blog

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