My Way - 1 - de Ji Di

4e de couverture :

"Suivez le bonhomme au chapeau dans ses voyages incertains...

Où va-t-il ? Il ne le sait pas vraiment, mais chaque endroit qu'il traverse lui donne l'occasion de rencontrer des personnages différents, chacun à la recherche du bonheur, de l'amour ou tout simplement de lui-même.

Un recueil de petites histoires intimistes, dans un style graphique éblouissant, mis en scène et en couleurs par une jeune artiste chinoise au talent immense."

Mon avis :

Vous aurez pu aisément le remarquer, je ne lis presque pas de mangas, BD et autres livres illustrés. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours préféré imaginer moi même les personnages et les lieux que de lire une histoire dont les images me sont imposées. Ce livre est donc une sorte d'exception que je suis ravie d'avoir pu découvrir.

Imaginé, écrit et dessiné par une jeune artiste chinoise, ce manhua (merci Touloulou pour le terme) est doté de magnifiques illustrations qui reflètent à merveille la beauté de l'écriture. En suivant ce bonhomme au chapeau nous rencontrons des personnages qui cherchent des raisons de continuer à aimer ou de laisser filer un amour pour le bien de l'autre, des personnages qui se cherchent, d'autres qui sont blessés. En fait nous sommes témoins de ses scènes de la vie qui sont toujours liées au fait d'aimer.

L'écriture de Ji Dy est particulière. Elle est infiniment triste et poétique. De ces histoires ressort toujours un conseil, une parole d'espoir pour arriver à voir plus loin que la douleur causée par nos sentiments. C'est un petit condensé de sagesse asiatique pour recoller les cœurs et les âmes brisées. 

Au final, j'ai été agréablement surprise par cette lecture inhabituelle. J'ai trouvé en cette oeuvre beaucoup de poésie, de paroles censées et des illustrations magnifiques. Le jour où le 2e tome croisera ma route, il sera mien. 

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Quelques magnifiques citations:

p. 17 : "Le bonheur est couvert d'épines pointues. Parfois il écorche mes doigts. Mais, toujours, il m'entoure d'une atmosphère douce. Peut être est-ce moi qui suis un cactus a qui tu passes tout ses caprices avec bienveillance?"

p. 47 : "Tous les enfants à la recherche du bonheur doivent être encouragés dans leur quête."

p. 75 : "Le ciel m'a accepté en son sein. J'ai brusquement repris conscience de toute son immensité. Dans ce vaste ciel, la douleur des hommes apparaît tellement insignifiante."

p. 109 : "Il appartient à chacun d'entre nous de chercher son bonheur, pour finir par s'habituer aux paysages solitaires."